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du Vitriol des Sages : le cadran solaire d’Holyrood

« Pour  nous, ce petit monument n’a pas simplement et uniquement pour objet d’indiquer l’heure diurne, mais encore la marche du soleil des sages dans l’ouvrage philosophal. Et cette marche est réglée par l’icosaèdre, qui est ce cristal inconnu, le Sel de Sapience, esprit ou feu incarné, le gnome familier et serviable, ami des bons artistes, lequel  assure à l’homme l’accession aux suprêmes connaissances de la Gnose antique. » Fulcanelli

Derrière cette humble demeure philosophale nous avons là une illustration magnifique du scel hermaphrodite ou pierre de multiplication et il n’est pas étonnant que l’Adepte s’y soit attardé aussi longuement.

Holyrood se traduit par sainte croix et désigne donc un endroit sacré, mais son autre signification se rapporte à une unité de mesure de surface équivalente à un quart d’arpent (10 acres). Quand on connait les raisons qui amènent l’Adepte à Édimbourg ceci ne manque pas de piment !

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Théorie alchimique de la Fin du Monde

In Ictu Oculi (In the Twinkling of an Eye), Juan de Valdés Leal
In Ictu Oculi, tableau de Valdés Léal

de la Pierre Universelle découlent à la fois le REBIS des sages ou Grand Œuvre minéral et toutes les voies fermentée, voies métalliques ainsi que celle desdits particuliers. Si le Phénix est le symbole de la Pierre Universelle, la Salamandre est celui du REBIS.

Le troisième volume de la trilogie consacrée à l’Adepte. On y trouvera les raisons qui ont amené ce dernier à composer ce singulier ouvrage dans la suite logique de ses travaux, ce que l’on sait moins c’est que l’origine de ce travail prend ses sources non pas avec la célèbre croix d’Hendaye (rendue célèbre par la description qu’en fit l’Adepte) mais avec le cadran solaire d’Holyrood d’Edimbourg et nous en donnons les raisons.

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Finis Gloriae Mundi : Sol Invictus

Sol Invictus

Nos illustrations sont disponibles sous format poster en différentes tailles, nous contacter pour avoir un devis

Après avoir résolu les différents points concernant la biographie du Maître, il restait une dernière étape. Sans doute est ce là « le Don de Dieu » ou bien sa main tutélaire qui nous guidait mais quelle ne fut pas notre surprise en classant ses notes de découvrir la formule même qui devait résumer l’ensemble des travaux résumés sous le titre de Finis Gloriae Mundi. En fait et contrairement à ce que d’aucun pensent, la quasi totalité des chapitres a été préservée et disséminée dans le corpus général (comme nous avons déjà eu l’occasion de le dire). Sauf un chapitre sur lequel nous aurons d’ailleurs à nous expliquer (facilement) concernant le retable d’Issenheim attribué à Grünewald, en réalité Maître Mathis. Pour le reste aujourd’hui je peux affirmer sans l’ombre d’un doute que les questions générales autour du Finis Gloriae Mundi ont toutes trouvées leur réponse, pour autant que l’on ne sorte pas d’un cadre rationnel évidemment. Nous ne donnerons donc pas de crédit aux extravagantes rumeurs sur le séjour à Séville et autres fadaises du même tonneau que le disciple auto proclamé avait laissé entendre dans son célèbre entretien avec Robert Amadou. Bien des points restent encore dans l’ombre mais cela est dû au génie même du Maître tant sa profondeur de vue était immense. Imagine t’ont aujourd’hui Marcelin Berthelot sans ses importantes contributions à l’histoire de l’Alchimie, de même pour Chevreul et la création d’une importante bibliothèque au musée du jardin des plantes, que dire encore de Camille Flammarion etc .. Il convient de restituer à l’un ce qui appartient à l’autre afin que deux ne fassent plus qu’un et c’est à cette tâche austère que nous nous sommes dévoués depuis maintenant près de 30 ans !.. JK

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Le Sundial d’Holyrood : à l’ombre d’une fleur (2)

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« Trois espèces de très belles fleurs doivent être cherchées et trouvées au fond de ce jardin des philosophes : des violettes rouge vif, un lys blanc et l »amarante pourpre et immortelle. » Œuvre secret, chap. 53

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Le Sundial d’Holyrood : à l’ombre d’une fleur (1)

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De tous les monuments signalés par le Maître, un seul se situe à l’étranger et c’est en Ecosse. Bien entendu, si ce dernier porte son attention sur ce monument que l’on nomme « le cadran solaire d’Holyrood »  – en réalité un Gnomon, ce n’est pas sans raison et comme pour tous les autres,  le lien est à la fois biographique et scientifique. Une fois de plus nous devons constater l’indigence dans la lecture de l’Oeuvre y compris de ceux qui se targuent pourtant de tout savoir et de pouvoir lire entre les lignes. Nous partons donc à la recherche d’une petite fleur des sous bois à la fois délicate et fragile.

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