Archives du mot-clé Matriarcat

Totem de la femme et genèse du mâle

Apparition de la Shekinah dans le Saint des saints

C’est en Chaldée (qui deviendra Mésopotamie puis l’empire perse) que se sont achevés les grandes invasions indo-européennes apportant avec elles une nouvelle culture et l’émergence du masculin.

Pierre Volonté est le nom du troisième livre sur le Totémisme magique, de Lotus de Païni, dont les premières études ont été rééditées par nos soins au cours de ces dernières années . Pierre « Volonté » clôt le cycle religieux du Totem et s’espace du début du quaternaire à l’ère nouvelle.

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des Amazones à la Dame d’Elche

à paraitre décembre 2018, Volume III de l’Odyssée de la Femme solaire

Elle fut découverte en 1897 près d’Alicante et on l’appelle la fiancée ibérique. Une fois passé l’historique et les péripéties de sa découverte vous ne trouverez aucune explication sur son symbolisme. Ce qui dans le cadre de l’archéologie officielle est un peu normal. Il est même dit dans une inconscience totale que la Dame porte des bijoux caractéristiques des Ibères : des cercles qui couvrent les oreilles où pendent des petites chaînes liées à une lanière de cuir qui lui ceint le front. Des colliers et des couronnes avec des petites sphères et des filigranes. Ce sont des reproductions de bijoux qui eurent leur origine en Ionie au VIIIe siècle av. J.-C. et qui arrivèrent plus tard en Étrurie (Italie). Bref avec ça nous voilà bien avancé !

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Marija Gimbutas et le langage de la Grande Déesse

Les « Vénus » de la préhistoire, les figures féminines peintes sur les céramiques, les signes abstraits gravés sur des vases, tous ces vestiges représentaient, selon Marija Gimbutas, une grande déesse – symbole de la vie – dont le culte fut constant au cours de la préhistoire et du néolithique européens.

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Marija Gimbutas et le langage de la Grande Déesse

Marija Gimbutas

(1921-1994)

Le Langage de la déesse

Les « Vénus » de la préhistoire, les figures féminines peintes sur les céramiques, les signes abstraits gravés sur des vases, tous ces vestiges représentaient, selon Marija Gimbutas, une grande déesse – symbole de la vie – dont le culte fut constant au cours de la préhistoire et du néolithique européens.

Une « déesse » hantait l’esprit des chasseurs de la préhistoire. Une déesse à la féminité marquée et dont la silhouette ou les traits caractéristiques – seins, fesses, pubis, grands yeux – se retrouvent partout en Europe, peints ou gravés sur les parois des cavernes, sculptés sur la pierre, l’os ou le bois. Des milliers d’années plus tard, elle subjuguait encore les paysans du néolithique. Partout en Europe, on la découvre peinte sur des céramiques ou gravée sur les objets quotidiens. Pendant près de 25 000 ans, les premiers Européens auraient ainsi voué un culte à cette déesse, symbole de nature et source de vie, qui fait naître les enfants et pousser les plantes. Puis, vers le Ve millénaire av. J.-C., des peuples indo-européens, farouches guerriers, éleveurs de chevaux, auraient pris le pouvoir sur les sociétés agraires et imposé leur langue, leur pouvoir, leurs mythes : des dieux masculins, autoritaires et violents, auraient alors refoulé dans un lointain passé les charmantes déesses préhistoriques. Voilà, à grands traits, l’histoire ancienne de l’Europe, telle que l’a reconstruite Marija Gimbutas à partir de ses nombreuses recherches archéologiques.

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La Femme solaire, Anima mundi

 

19 e, parution septembre 2018

L’idée d’âme du monde a traversé les siècles et a fait l’objet de multiples spéculations quant à sa nature, son origine et son rôle.

Cependant, une figuration s’est imposée : l’âme du monde est féminine. Comme nous l’avons vu dans les pages précédentes, la croyance en une présence divine dans la nature est aussi ancienne que l’humanité : tel rocher, telle montagne, tel arbre, telle source, est une théophanie. « Les dieux étaient partout et ils se mêlaient à tous les actes de la vie quotidienne », et écrivant à propos de l’adepte des mystères : « … tout était divin à ses yeux et la nature entière qui l’entourait provoquait en lui la crainte respectueuse des forces infinies agissant dans l’univers » (F. Cumont, les Mystères de Mithra, p.150).

Le catholicisme a voulu, par la présence réelle dans l’Eucharistie, rendre la divinité présente dans le monde telle qu’elle le fut historiquement en la personne de Jésus-Christ. Mais comment se fait-il qu’après deux mille ans Dieu semble absent du monde et du conscient de l’homme contemporain ?

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La Femme solaire, introduction aux concepts de travail

uluruA la croisée de diverses problématiques telles que la question de la Technologie : maintenant que celle-ci a étendu son emprise sur la totalité du vivant, allons nous voir émerger d’autres horizons où va telle assécher l’Humanité et l’absorber dans sa sphère, la question de l’Humanisme : devons nous  enfin admettre à la suite de Martin Heidegger que l’Humanisme ne pense pas de façon suffisamment radicale l’essence de l’Homme, la question de notre rapport avec le reste du vivant et notamment du monde animal : l’Homme fut sans aucun doute le prédateur le plus redoutable de tout le règne du vivant, pourra t-il lui même survivre à l’éradication du reste du monde animal (terre et océans) ? et enfin la question de la destinée et des buts et fins de la sexualité. L’humanité est certainement entrée dans une phase inégalée de surchauffe que Gilbert Simondon qualifierait de « métastable », phase préalable à toute mutation. Bien des frontières, autrefois claires et distinctes, sont aujourd’hui brouillées. Il convient d’y voir plus clair et de faire table rase d’un certains nombres de préjugés ou idées reçues.

La Femme solaire ou la dernière mutation de l’Occident. L’expression  » la femme est l’avenir de l’homme  » ne doit pas nous faire oublier non plus qu’elle fut aussi son passé lors du néolithique. L’homme est-il condamnée à n’être que le passage obligé entre deux matriarcats ? ou doit on s’attendre à des mutations plus profondes qui nous ferons passer du matriarcat au patriarcat puis à ?.. andriarcat ? par exemple … On ne peut en tout cas comprendre l’Occidentalisation du Monde – et corrélativement son refus par certains traditionalistes religieux – sans l’émergence parfois inquiétante d’une féminité qui déborde les frontières habituelles de nos conceptions sexuelles ou du rôle des uns et des autres. Notre monde s’androgénise progressivement : c’est le syndrome de l’hippocampe qui est est également étudié dans cet essai. La fin du patriarcat signera t-elle aussi la fin des religions au profit de l’émergence d’une nouvelle sacralité à ré-inventer ? d’autres questions également sur le rôle de la technologie (Derrida avait employé le néologisme de phallo-logocentrique) dans la perspective amorcée par Martin Heidegger de la raison « arraisonnante » et la dé-vastation en cours du monde.

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La Femme solaire, celtique et nordique (2)

cahier_femme_solaire2Les peuplades celtiques étaient les héritières de sociétés qui n’étaient pas de type androcratique. La connaissance du droit celtique, ainsi que les légendes, nous donnent à comprendre le rôle de tout premier plan que jouait la femme dans la société pré-druidique. Même si les Celtes historiques rêvaient leur histoire plus qu’ils ne la vivaient et si, dans la réalité quotidienne, le statut de la femme n’était pas équivalent à celui des légendes, celles-ci nous évoquent un passé plus lointain qui a précédé l’arrivée des indo-européens les légendaires Fir Bolg, les Tuatha Dé Danaan venus des Iles du Nord, et avant cela, la venue d’un certain Partholon à l’époque mésolithique lors de la fonte des glaces (-9.000 ?)

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