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Le château de Boulogne la Grasse et la légende du chevalier au cygne

CHARLES DE BOULOGNE

« L’ INCONNU « 

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Charles de Boulogne s’établit à Boulogne la Grasse (la Grâce au XVI° siècle) au début des années 1890 et y fut inhumé dans le cimetière communal en 1940 soit un demi-siècle plus tard.

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Durant 25 ans il mit toute son énergie et sa fortune à réaliser son  » GRAND OEUVRE  » une demeure philosophale, un château des Mystères qui hélas fut détruit en grande partie lors de la bataille du Matz en 1918

Son ami l’abbé MARTINVAL, dont le buste orne une des arcades extérieure du château, Curé de Boulogne, auteur d’ une  » HISTOIRE de BOULOGNE  » ( 1894 ) ouvrage très documenté, bénéficia de ses largesses pour I’ église du village ,la do tant d’une somptueuse décoration de style néo-byzantin, dans le goût de l’époque dont la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre en est le meilleur exemple.

Durant les 50 années qu’il vécut à Boulogne, pour ses Concitoyens il fut le Bâtisseur d’une demeure fantasmagorique.

Un homme incompréhensible un peu fou, un  » illuminé  » ?

Et pour tous il était un inconnu !

Cet homme fut une énigme comme la demeure qu’il fit construire et pourtant la sentence qu’il fit graver sur le portail nous en donne la clef :

 » SORTIS PATIENS ESTO NULLI CLAUDERIS HONESTO « 

(soit patient à ton sort nulle chose n’est close à l’honnête homme)

laissant à chacun le soin de découvrir la vérité.

En cette deuxième moitié du XIX ° siècle, sous l’influence de VIOLLET le DUC surgissait des constructions néo-médievales et néo-byzantines tel le château d’ABBADIA près d’Hendaye, du nom de son  » inventeur  » L’explorateur et astronome Antoine d’Abbadie et dont un des hôtes les plus assidus (avec Fulcanelli) fut Julien VIAUD plus connu sous le nom de Pierre LOTI.

L’architecte décorateur en fut l’Amienois Edmond DUTHOIT le même qui fut l’architecte pour un autre adepte : Antoine d’Abbadie, l’ami du célèbre Fulcanelli.

Charles de Boulogne fait venir des dizaines de  » Limouzots  » des ouvriers maçons originaires de la Creuse dont plusieurs feront souches aux alentours.

Ainsi, lui qui fréquentait les cercles ésotériques donnait forme à son rêve. Des travaux d’une telle ampleur necessitaient une fortune importante pour leur réalisation.

D’où provenait-elle ?

Certainement pas de son père, rentier, décédé jeune à l’age de 43 ans, Charles Désiré II de Boulogne (1835 – 1878), chevalier de la Légion d’ Honneur, chevalier de l’ordre du Cygne, artiste peintre, vivant de son Art.

Ni même de sa tante Augustine-Elise qui avait épousé Antoine Philibert de BAILLEINCOURT riche négociant et bourgeois de TOURNAI (Belgique)

Alors ?

CHARLES DÉSIRÉ III DE BOULOGNE : QUI ETAIT – IL ?

La réponse est dans notre second fascicule : l’autre face du comte de Boulogne

Voir ici

 

Johan Dreue a déjà écrit plusieurs ouvrages sur les demeures philosophales : ici en Suisse posant devant le célèbre poêle de Winterthur dont les carreaux de faïence nous dévoilent le Grand Œuvre. Également un ouvrage sur la demeure alchimique d’Assan Dina qui surplombe Genève, une authentique demeure philosophale.

de la Croix cyclique d’Hendaye au four alchimique de Winterthur

Il y eut un âge d’or .. et puis en un jour et une nuit tout bascula, la mémoire hyperboréenne en garda le souvenir et ce fut le début de la tradition secrète.

L’Age d’Or

D’après Hésiode, «Pendant l’Age d’Or, la terre, sans être déchirée par la char­rue, produisait tout en abondance. Le Printemps régnait pendant toute l’année ; on voyait de toutes parts des ruisseaux de lait et le miel coulait du tronc des arbres. Les maladies et la triste vieillesse étaient inconnues aux hommes qui mouraient comme on s’endort. Dans l’Age d’Argent, qui vint ensuite, l’année, au lieu d’être un Printemps perpétuel, fut divisée en 4 saisons, et la terre pour produire eut besoin d’être cultivée».

De ce passage on peut déduire que :

pendant l’Age d’Or, perpétuel Printemps, l’axe de la Terre était «perpendicu­laire» à l’écliptique ; à partir de l’Age d’Argent, l’année, divisée en 4 saisons, correspond à un axe terrestre «incliné» sur l’écliptique. (la suite dans le livre)

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Théorie alchimique de la fin du monde

Du message de la Croix d’Hendaye à celui de l’athanor de Winterhur

L’Adepte avait prévu de clore ses commentaires sur les opérations alchimiques  par un traité de géophysique issu directement de ses considérations de physicien (et d’électricien) en rapport avec  la genèse du Grand Œuvre. Au soir de sa vie ses préoccupations portaient sur le paléomagnétisme (qu’il cite dans les Demeures), au magnétisme terrestre ainsi qu’à la Vulcanologie suite à son voyage aux USA (parc de Yellowstone). Ce faisant, il ignorait que cette œuvre qui ne fut publiée que partiellement allait faire l’objet d’un travail bien plus considérable 50 ans après sous la plume de Immanuel Velikovsky, auteur de nombreux ouvrages dont Grands Bouleversements terrestres.

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Voyage au centre de la Terre avec Fulcanelli

EarthBr2
depuis 2000 ans, le champ magnétique a perdu 30% de son intensité, ce qui est un signe fiable d’un changement en cours des pôles

« Peut-être même l’astre du jour n’était-il pas prêt à jouer son rôle éclatant. Les « climats n’existaient pas encore, et une chaleur torride se répandait à la surface entière du globe, égale à l’équateur et aux pôles. D’où venait-elle ? De l’intérieur du globe. En dépit des théories du professeur Lidenbrock, un feu violent couvait dans les entrailles du sphéroïde.  »
Jules VERNE, Voyage au centre de la Terre.

C’est au cours de son voyage aux Etats Unis que le Savant conçu son projet du Finis Gloriae Mundi qui devait résumer sa vision du « second soleil », le Soleil interne à la Terre et son rôle dans la formation des métaux comme de la chaleur. Le feu central d’un athanor cosmique. Hélios était remplacé par Vulcain. A l’époque en effet la grande question était de comprendre pourquoi la Terre conservait sa chaleur, voir se réchauffait alors qu’en l’état des connaissances elle aurait du être beaucoup plus froide, ce qui amenait également à se poser la question de son âge. Assez curieusement la question de la précession des équinoxes était liée au débat faisant rage entre les fluidistes et les solidistes, entre les neptuniens et les plutoniens.

champs magnetique
Banc de condensateurs de 14 Mégajoules permettant de générer des champs magnétiques pulsés pouvant aller jusqu’à 78 Tesla.

Fulcanelli avait choisi son camp : celui des plutoniens. Il suffit de relire les innombrables commentaires sur la Magnésie et le rôle fondamental du fer et ses propriétés magnétiques pour comprendre comment celui-ci avait perçu que la solution se trouvait tout autant dans le cœur de notre planète illustrant ainsi le précepte de la Table d’Emeraude :  Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, et ce qui est en haut est comme … Eugène Canseliet a longtemps insisté sur les liens étroits qui unissaient Pierre Curie à l’Adepte : nous en donnons les raisons ainsi que la façon dont la France a réalisé son vœu le plus cher en la matière en le rendant public en 1928. Le plus amusant est que c’est en unité Tesla que cet appareil fonctionne !…

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Une demeure philosophale oubliée par l’Adepte Fulcanelli

Sans doute la plus importante de toutes les demeures décrites par l’Adepte et pourtant volontairement tue !

C’est pourtant de là que le futur Saint Vincent de Paul prêcha pour la première fois du haut de sa chaire. Il y a pourtant en ces terres lointaines de Picardie, non pas un mais deux logis alchimiques en liaison étroite avec les préoccupations de notre alchimiste. En effet pour la plus récente c’est l’architecte Edmond Duthoit, élève d’Eugène Viollet-le-Duc qui en fut l’inspirateur, une longue histoire que nous révélons dans ce cahier spécial.

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