Archives pour la catégorie Tara Blanche

Le pranava Om, voie du son primordial

LES MANTRAS

Le mot mantra comporte deux éléments : man, qui est le son racine du mot esprit, et tra, le son racine du mot instrument. Ainsi, mantra signifie littéralement « instrument de l’esprit ». L’ancienne tradition de sagesse qu’est le Vedanta a examiné les différents sons produits dans la Nature, les vibrations fondamentales du monde qui nous entoure. Selon le Vedanta, ces sons sont une expression de l’esprit infini, ou cosmique, et fournissent la base de tout langage humain. Si par exemple vous prononcez toutes les lettres de l’alphabet, voyelles et consonnes, vous entendrez des sons identiques à ceux que les bébés produisent spontanément. Ces sons contiennent également les mêmes vibrations que les animaux émettent. Et si vous écoutez attentivement, vous remarquerez que ces sons sont partout dans la Nature.

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La beauté de Loulan ou les derniers hyperboréens en Chine

 

C’était il y a 4 000 ans, au Xinjiang, vaste territoire situé au nord-ouest de l’actuelle Chine. A cette époque où la civilisation chinoise en était à ses balbutiements, vivait là une population aux cheveux blonds, roux ou châtains. Les hommes portaient des capes, des bottes en cuir et des chapeaux en feutre, ornés d’une plume, d’où tombaient souvent jusqu’aux épaules leurs cheveux tressés en nattes. Ils arboraient parfois des pantalons en tissu à carreaux, tandis que les femmes optaient pour des robes descendant au genou ou au mollet, taillées dans des lainages teints en rouge et bleu striés de jaune. Ils élevaient des vaches, fabriquaient des chariots à roues et cultivaient une céréale méditerranéenne alors inconnue en Asie centrale : le blé.

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Lama Dorjieff et la tradition secrète

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L’aventure peu ordinaire du précepteur du Daïla Lama no 13 qui prépara courageusement les voies du Tibet libre et indépendant, Mage auprès du Tsar Nicolas II, il fut un acteur occulte important de la politique mongole russe avant et après la révolution : son rêve d’une PAN MONGOLIE fut à deux doigts d’aboutir .. Il eut sur son chemin des hommes comme Gurdjieff avec qui il fut parfois confondu mais surtout le prince Esper Eperovitch Ouktomsky et mena de pair avec lui la politique étrangère  e la Russie aux confins des territoires jusqu’au Tibet où il avait ses entrées au palais  …

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Les cahiers de la Tara Blanche

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Prochainement, les dossiers restés inexplorés des enjeux de la politique tsariste de Nicolas II et reprise par les actuels dirigeants de l’Ex-URSS. Quand les mages régnaient à la cour impériale de Saint Petersbourg.

Nous devons une partie de ces documents à notre regretté Maitre Korvin von Krasinski  que nous avons eut le privilège de rencontrer sur son lieu de retraite  à Maria Laach en Allemagne dans les années 80 puis au delà. Il fut le dernier maillon d’une longue chaine qu’il n’est pas faux de ranger dans la catégorie des « Supérieurs Inconnus ».

 

korvin_krasinskien 1925, le nevau de Piotr Alexnadrovitch Badmaiev, éxilé en Pologne suite à la révolution bolchevique, soignait un jeune pianiste de 19 ans, Johannes von Korvin Krasinski, qui étudiait pour être admis au con­servatoire de Paris, et qui était très malade: il ne pouvait rien manger, et presque plus bouger, en devenant de plus en plus faible. Sa tante l’emmena chez le docteur Badmajeff qui constata chez le jeune une paralysie de l’appareil gastro-­intestinal, et qui lui pratiqua ce que l’on appelle « opération sèche ».

Le jeune guérit rapidement, et il n’alla plus au conser­vatoire de Paris, mais il entra, en tant que père Cyrill von Korvin Krasinski, au monastère bénédictin allemand de Maria-Laach, où il étudia pendant toute sa vie, à côté de la philosophie occidentale et de l’ethnologie, la philosophie et la médecine tibétaines, et publia plusieurs ouvrages à ce sujet (voir bibliographie).

Certains renseignements très précieux nous proviennent justement du père Krasinski, que nous avons connu per­sonnellement, et avec qui nous avons entretenu une corres­pondance. Dans un de ses ouvrages, Trina Mundi Machina, il explique que, malgré ses tentatives réitérées, le docteur Wlodzimierz Badmajeff, son maître, il ne réussit jamais à réveiller dans ses collègues occidentaux la compréhension théorique de la science médicale lamaïste, complètement différente de l’occidentale en ce qui concerne les principes.

Dans un autre de ses livres, Mikrokosmos und Makrokosmos in religionsgeschichtlicher Sicht, le père Krasinski donne une ex­plication très exhaustive de la doctrine des correspondances réciproques entre l’homme et le monde gardée par le lama­ïsme tibétain, en précisant que cette doctrine est représentée par le symbole appelé en tibétain namtchouwangdan, reproduit sur les murs extérieurs des temples lamaïstes en tant que monogramme du microcosme (voir à ce propos la lettre de Jean Calmels du 16 avril 1942, avec la note relative).

La doctrine du microcosme s’appuie sur les trois prin­cipes métaphysiques qui gouvernent l’univers entier, et que l’on pourrait traduire par : idée du monde, force ou énergie du monde, et substance du monde, c’est-à-dire ses aspects statique, dynamique et « matériel ». Dans le lamaïsme mon­golo-tibétain, ces principes assument les noms de chi (pneu­ma), schara (bile) et badahan ou badgan (phlegme), qui ré­vèlent une analogie indéniable avec les trois principes alchi­miques connus en Occident mercure, soufre et sel.

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