On peut raconter Chambord de différentes façons car Chambord est aussi un conte qui peut se raconter aux petites filles. Ainsi dans un livre paru en 2014, « le fantôme de Chambord », (dans la série « Marie-Anne fille du Roi, Flammarion Jeunesse) l’auteure Anne-Marie Despalt-Duc nous invite à une autre lecture moins conventionnelle. Elle constitue une bonne introduction à l’énigme de Chambord.
Archives du mot-clé Chambord
L’escarboucle de Chambord

François 1er a fait de l’ogdoade et du huit son chiffre royal et le code de ses entreprises, voyons pour quoi et comment mais ceci n’est qu’un liminaire à poursuivre dans le livre « Le nœud mystique ».
Le trescheur est une figure artificielle curieuse du blason composée d’une orle fleurdelysée, quelquefois double, et contrefleurdelysée : les fleurs de lys au nombre de huit (ou de seize) sont alternativement tournées vers le cœur de l’écu ou vers sa bordure. L’enceinte du trescheur signifie l’enceinte sacrée du sanctuaire intérieur à laquelle ne peut avoir accès que l’âme juste, car il faut « passer par la fleur de lys » pour y pénétrer.
Fontainebleau et Chambord : deux grimoires cabalistique
Pour le grand historien d’art, André Chastel, rejoint en cela par nombre de ses collègues, des Panovsky à Charles Terrasse et à Sylvie Beguin, la Grande Galerie de Fontainebleau est « un décor chiffré » et même un « roman à clefs », qui n’a pas encore livré toutes ses secrets. Un siècle après son achèvement, le Père Dan avait, certes, donné une première interprétation, liée aux exploits de François ler. Mais, à partir des années 1970 et de la redécouverte de l’Ecole de Fontainebleau, on s’interroge sur la symétrie complexe de l’arrangement des panneaux et sur le contenu du programme iconographique. Luisia Capodieci, historienne d’art a évoqué une dimension de lecture moins connue, celle qui prend en compte le culte européen des symboles et de l’occultisme, omniprésent à l’époque, notamment à Florence, où Rosso s’est formé.
Lire la suite Fontainebleau et Chambord : deux grimoires cabalistique
Le code secret de la Salamandre retrouvé
L’Ordre de l’Annonciade et la mystique du lac d’amour
Aux origines du Rite Ecossais Rectifié
En 1355, dit le Dictionnaire de Moreri, Amédée V de Savoye, dit le Comte Verd (sic) institua l’Ordre du Collier dit aussi du Lac (ou des Lacs) d’Amour, dont le collier était composé de roses blanches et rouges alternées, en émaux, reliées par des « Lacs d’Amour » (qui sont des noeuds en huit) entourant dans leurs courbes les lettres du mot (latin) : FERT (lettres non séparées par des points). Ce fut Charles III dit Le Bon qui consacra cet Ordre de l’Amour divin à la Vierge qui « avait uni le Verbe à notre chair par le mystère de l’incarnation », et qui changea le nom de l’Ordre des Lacs d’Amour ou du Collier, en celui d’Ordre de l’Annonciade. Une image en émaux sertis d’or de la scène de l’Annonciation est suspendue au collier, et cette image est entourée de nœuds en huit dits Lacs d’Amour. Le collier lui-même est fait de plaques portant ces mêmes nœuds ou séparées par ces mêmes nœuds. Selon le Grand Dictionnaire Larousse l’Ordre a été fondé pour commémorer les quinze joies de Notre-Dame. D’où les quinze Lacs d’Amour du collier de l’Ordre du Collier, antérieur à celui de l’Annonciade quant au nom. Ces quinze Lacs étaient alors séparés par quinze roses rouges et quinze blanches, selon Samuel Guichenon, dans son Histoire généalogique de la Royale Maison de Savoye.
Derrière ce collier, se cache en réalité un haut épisode de l’ésotérisme qui nous conduira au secret de la Salamandre figurant un peu partout au château de Chambord. à suivre ici en cliquant sur la bannière :
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.