Archives pour la catégorie Les Fils de la Vallée

Juxta Crucem Lacrimosa et la fausse énigme de Rennes le Château

La montagne fleurie. Église Marie Madeleine de Rennes le Château.

Autour de Rennes le Château, gravitent de nombreux ecclésiastiques dont l’abbé Antoine Gélis, curé de Coustaussa, village voisin de celui de Rennes le Château, qui aura une fin tragique alors qu’il était âgé de soixante-dix ans. Il fut trouvé assassiné dans son presbytère le let novembre 1897, frappé par son meurtrier de plusieurs blessures qui lui furent infligées avec un acharnement inouï. Aucun vol d’argent ne fut constaté, mais les papiers furent fouillés. Le seul indice est un paquet de papier à cigarette de la marque Le Tzar flottant dans une mare de sang. Sur l’une des feuilles est écrit d’une main malhabile : Viva Angélina ! Qui était cette Angélina ? Impossible de le savoir et le meurtrier ne fut jamais retrouvé.

Sur d’autres décès plane également un mystère, tel celui du successeur de l’Abbé Boudet, à la cure de Rennes-les-Bains, un autre village très proche de Rennes le Château. L’abbé Rescanière, c’était son nom, fut victime d’une agression dont il sortit indemne, mais on le retrouva mort quelques jours plus tard.

Il semblerait donc que dans l’ombre de l’abbé Saunière se soit ourdie une véritable rivalité, pour ne pas dire un combat, entre plusieurs abbés et curés.  Dans quel but ? Pourquoi ? Le mystère demeure entier et c’est dans ce contexte que nous ouvrons le dossier de l‘abbé « aux millions ».

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Melchisédek et Métatron, initiation sacerdotale (introduction)

Du sacerdoce primitif

Avant de convier et d’interroger le rôle joué par Melkitsedeq il convient de voir en quoi consistait le sacerdoce primitif.

William Blake, Adam et Eve

Lorsqu’on approfondit les traditions anciennes, l’on s’aperçoit que les problèmes qui se posent à propos de l’homme et de l’histoire humaine se ramènent tous, en définitive, d’après elles, à un problème fondamental : celui de la connaissance qu’il a de l’être et aussi de celle qu’il en avait autrefois.

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Le chevalier Andrew Michael Ramsay à la rencontre des écossais

Du chevalier Ramsay il n’existe pas de portrait et nous nous contenterons donc d’une simple silhouette pour l’évoquer.

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Heredom ou le symbole perdu du 3ème Temple

L’histoire de la Franc-maçonnerie est bien, complexe mais c’est bien en Ecosse et nulle part ailleurs sinon à Jérusalem qu’elle tire toutes ses origines. Elle le fruit de circonstances historiques et d’une conjonction entre trois courants : le prophétisme judaïque (Davidique), le Templarisme et un courant Rose-Croix venu d’Europe. Ses origines ne sont pas sur le continent mais bien dans les High lands, alors la question est pourquoi ?

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Templum Druidorum -1

Wuilliam Stukeley connu aussi sous son nom de Chyndonax, grand druide du Druidic ordre restauré à Londres en 1717. Il tient ici une branche de chêne.

Le présent travail sera exposé en deux voir trois parties :

  1. L’invisible college et les Rose-Croix
  2. Réveil du druidisme : Le bosquet sacré de Mount Haemus
  3. William Stuckeley et le réveil de Chyndomax

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The Marrow in the bone – 2 : Betsaleël et le rite du Mot de maçon

Tableau de loge de Kirkwall (dans les orcades) datant probablement du XVème siècle

« Et l’Eternel parla à Moïse, disant : Regarde, j’ai appelé par son nom Betsaleël, fils d’Uri, fils de Hur, de la tribu de Juda ; et je l’ai rempli de l’esprit de Dieu, en sagesse, et en intelligence, et en connaissance, et pour toutes sortes d’ouvrages, pour faire des inventions : pour travailler en or, et en argent, et en airain ; pour tailler des pierres à enchâsser, et pour tailler le bois, afin d’exécuter toutes sortes d’ouvrages. Et voici, j’ai donné avec lui Oholiab, fils d’Akhisamac, de la tribu de Dan ; et j’ai mis de la sagesse dans le coeur de tout homme intelligent, afin qu’ils fassent tout ce que je t’ai commandé : la tente d’assignation, et l’arche du témoignage, et le propitiatoire qui sera dessus, et tous les ustensiles de la tente, et la table et ses ustensiles, et le chandelier pur et tous ses ustensiles, et l’autel de l’encens, et l’autel de l’holocauste et tous ses ustensiles, et la cuve et son soubassement, et les vêtements de service, et les saints vêtements d’Aaron, le sacrificateur, et les vêtements de ses fils, pour exercer la sacrificature, et l’huile de l’onction, et l’encens des drogues odoriférantes pour le lieu saint. Ils feront selon tout ce que je t’ai commandé » (Ex. 31 : 1-11).

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Templum Domini aux sources de l’Ordre du Temple

Sceaux des templiers avec la mosquée

L’ordre des templiers s’est bâti sur deux piliers dont l’un a été la plupart du temps négligé par les historiens : d’une part, celle du monachisme cistercien de la Stricte Observance bénédictine (qui servira ultérieurement de modèle pour les premiers devoirs des compagnons bâtisseurs « enfants de Salomon ») dont les Templiers se sont inspirés pour élaborer leur règle de vie; d’autre part, celle du mouvement canonial des chanoines réguliers suivant la règle de saint Augustin qui va présider aux pratiques liturgiques de nos moines soldats.

Les premiers sceaux de maîtres de l’ordre des Templiers portaient une figure restée énigmatique. Deux chevaliers en armes, portant bouclier et lance, heaume conique à nasal en tête et protégé de cotte de mailles, haubert et chausses de mailles, chevauchaient une même monture. La légende, SIGILLUM.MILITUM.XPISTI, rappelle qu’ils étaient les chevaliers du Christ.

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de la Stricte observance bénédictine à la Stricte observance templière

FORBIN Auguste de, Vue de Jérusalem prise de la vallée de Josaphat, 1825.

Les anciens devoirs sont issus de la règle bénédictine lors de l’implantation du monachisme en Angleterre puis en Écosse. Le plus ancien d’entre eux conservé est le Regius et date de 1390. On retiendra la légende du métier et le passage sur les Quatre couronnés, la tour de Babel et les 7 Arts libéraux constituant d’après nous l’échelle initiatique des maçons du Moyen-Âge.

Ce texte est à l’évidence catholique romain par ses références à la Sainte Église, à Marie. Il constituera la base de référence des constitutions jusqu’à celles du pasteur calviniste James Anderson. Il va de soi qu’une Franc-maçonnerie en dehors de l’Église (qu’elle soit de St Pierre ou autre) n’a strictement aucun sens et constitue – ce qui est plus grave – une forme active de contre initiation comme l’avait déjà décrit René Guénon. En bref et pour être précis c’est dès l’origine que cette nouvelle fraternité, d’abord contemplative puis chevaleresque aura une forme essentiellement symbolique.

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