Archives du mot-clé Chrisme

du Chrisme au Quatre de Chiffre

Marque lapidaire avec le Quatre de Chiffre

Le Chrisme encore appelé Khi-Rhô sous entend plusieurs sens liés à la Gnose chrétienne et sa compréhension seule vos autorise à ouvrir les portes de Jacob.

René Guénon a largement démontré (Écrits pour Regnabit)  comment le Quatre de Chiffre était apparenté au Chrisme (le Labarum de Constantin) par simple déformation du Rhô en 4.

La présente étude augmentée sera insérée dans un ouvrage à paraitre « Étude comparative de trois symboles opératifs : Le Chrisme,  Le Quatre de Chiffre et le Nœud de Huit », introduction à la Gnose chrétienne par JK.

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Fulcanelli à Yellowstone : d’Hélios à Vulcain

vulcainLe dernier voyage de l’Adepte. C’est sans doute à l’occasion de ce denier voyage que l’Adepte reçu son deuxième nom de baptême sous l’invocation de Vulcain, le maître des forges de la terre.

Les abonnés à nos cahiers Fulcanelli recevront donc sous peu la retranscription de ce voyage exceptionnel (surtout) en son temps qui lui permis de rencontrer Tesla et tant d’autres scientifiques de renom. L’objet étant l’étude des mécanismes de la terre et de son manteau rocheux, ce voyage correspond grosso modo aux préoccupations qu’il livra dans ses notes inachevées du Finis Gloriae Mundi. Son but était aussi technique et l’étude des machines hydrauliques en faisait partie (tout comme pour Farah Dina, ingénieur hydraulicien) . Nous en donnons le récit complet avec les commentaires explicatifs et les références en parallèle avec l’oeuvre publiée sous son pseudonyme.

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Finis Gloriae Mundi : l’heure de la vérité

Finis Gloria Mundi : En 1923, Fulcanelli confie à son unique disciple, Eugène Canseliet, trois paquets scellés à la cire avec trois titres : Le Mystère des Cathédrales, Les Demeures Philosophales et Finis Gloriae Mundi avec mission de parachever la rédaction des notes importantes de ces ouvrages et de les publier.
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Si Le Mystère des Cathédrales voit le jour en 1926 et Les Demeures Philosphales en 1930, le Maître exige le rendu de son troisième ouvrage. Finis Gloriae Mundi ne doit pas paraître. Aux trois paquets scellés de cire, le Finis Gloriae Mundi entendait lui briser les 7 sceaux du livre de l’Apocalypse.

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Le chrisme et un serpent bien compatissant

XPJaca

Le chrisme de Jaca et l’histoire d’un serpent bien compatissant …

Pendant la période Romane, et sur le chemin de Compostelle, le chrisme s’est enrichi progressivement d’un « S » serpentiforme. Quel en est le sens ?

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Son nom, il le signe d’un XP qui signifie CHRISTOS…

WebXP se prononce Ki Ro, car le P est en réalité un « R » !..

 Un peu d’histoire : l’Empire romain est, à cette époque, divisé en deux territoires – l’Orient et l’Occident – et dirigé par une tétrarchie. Concrètement, deux Augustes, secondés par deux Césars logiquement appelés à leur succéder, règnent chacun sur une partie de l’Empire. Mais la tétrarchie, qui semble une bonne idée en théorie, ne survivra pas longtemps dans les faits… En 311, après d’interminables conflits et écharpages en règle, la situation est la suivante :

  • En Orient, Galère est Auguste et Maximin II Daia est César ;
  • En Occident, Licinius est Auguste et Constantin est César ;
  • Maxence, le beau-frère de Constantin, déclaré ennemi public, domine l’Italie et l’Afrique du Nord sans aucune légitimité.

A la mort de Galère (311), Maximin II devient donc Auguste d’Orient. Pendant ce temps, Constantin  attaque Maxence en Italie, et les deux hommes s’affrontent lors de la bataille du Pont Milvius, près de Turin, ce fameux 28 Octobre 312.  Et c’est alors que…

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Géométrie du Chrisme

chrismeauxlions

Le chrisme est un symbole chrétien formé des deux lettres grecques Χ (chi) et Ρ (rhô), la première apposée sur la seconde. Il s’agit des deux premières lettres du mot Χριστός (Christ). On le trouve souvent accompagné des lettres α (Alpha) et ω (Oméga). Ces lettres, qui encadrent l’alphabet grec, symbolisent la totalité : le commencement et la fin.

La construction du Chrisme repose sur la figure de la roue à six rayons ; comme nous l’avons déjà dit, la roue en général est avant tout un symbole du monde, la circonférence représentant la manifestation qui est produite par les rayons émanés du centre ; mais, naturellement, le nombre des rayons qui y sont tracés, différent suivant les cas, y ajoute d’autres significations plus particulières. D’autre part, dans certains symboles dérivés, la circonférence elle-même peut n’être pas figurée ; mais, pour leur construction géométrique, ces symboles n’en doivent pas moins être considérés comme inscrits dans une circonférence, et c’est pourquoi on doit les regarder comme se rattachant à celui de la roue […]

La figure la plus simple, et qui est la base de toutes les autres, est celle qui est constituée uniquement par l’ensemble des six rayons […]

chrisme x

Quant au rapport que nous avons indiqué avec la croix à trois dimensions, il s’établit d’une façon tout à fait immédiate : l’axe vertical demeure inchangé, et les deux diamètres obliques sont la projection, dans le plan de la figure, des deux axes qui forment la croix horizontale […]

Dans le symbolisme chrétien, cette figure est ce qu’on appelle le chrisme simple ; on la regarde alors comme formée par l’union des deux lettres I et X, c’est-à-dire des initiales grecques des deux mots Jêsous Christos, et c’est là un sens qu’elle paraît avoir reçu dès les premiers temps du christianisme ; mais il va de soi que ce symbole, en lui-même, est fort antérieur, et il est un de ceux que l’on trouve répandus partout et à toutes les époques.

Le chrisme constantinien, qui est formé par l’union des lettres grecques X et P, les deux premières de Christos, apparaît à première vue comme immédiate dérivé du chrisme simple, dont il conserve exactement la disposition fondamentale, et dont il ne se distingue que par l’adjonction, à la partie supérieure du diamètre vertical, d’une boucle destinée à transformer l’I en P. Cette boucle, ayant naturellement une forme plus ou moins complètement circulaire, peut être considérée, dans cette position, comme correspondant à la figuration du disque solaire apparaissant au sommet de l’axe vertical ou de  » l’Arbre du Monde  » […]

D’autre part, si l’on joint les extrémités des six rayons de deux en deux, on obtient la figure bien connue de l’hexagramme ou  » sceau de Salomon « , formée de deux triangles équilatéraux opposés et entrelacés ; l’étoile à six branches proprement dite, qui en diffère en ce que le contour extérieur seul est tracé, n’est évidemment qu’une variante du même symbole.

sceau de Salomon

L’hermétisme chrétien du moyen âge voyait entre autres choses, dans les deux triangles de l’hexagramme, une représentation de l’union des deux natures divine et humaine dans la personne du Christ ; et le nombre six, auquel ce symbole se rapporte naturellement, a parmi ses significations celles d’union et de médiation, qui conviennent parfaitement ici.

Ce même nombre est aussi suivant la Kabbale hébraïque, le nombre de la création ( » l’œuvre des six jours  » de la Genèse, en relation avec les six directions de l’espace), et, sous ce rapport encore, l’attribution de son symbole au Verbe ne se justifie pas moins bien : c’est en somme, à cet égard, comme une sorte de traduction graphique de l’omnia per ipsum facta sunt de l’Évangile de saint Jean.