Archives du mot-clé Hyperboréen

Hermès, le caducée et l’arbre de vie – Ningishzida

En grec, le caducée s’appelait kêrukeion, désignant littéralement l’insigne qui permettait de reconnaître les hérauts (à ne pas confondre avec les héros). Qu’est-ce qu’un héraut ? Selon le dictionnaire, on remarque deux significations à ce terme : « personnage ayant rang d’officier ou de prêtre, chargé de certaines annonces officielles, notamment des déclarations de guerre, des défis et parfois des pourparlers de paix ou « annonciateur et défenseur d’une idée nouvelle ». Caduceum est le même mot que le grec Kerykeion (= emblème du Keryx, c’est-à-dire du héraut).

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Solutréens : les cavaliers du paléolithique

Le solutréen est le mal aimé des espèces constituant la famille des hominidés. Il apparait vers – 30.000 av JC et disparait 15.000 ans plus tard.

On peut lire parfois que les Solutréens n’ont laissé aucune preuve substantielle d’une culture matérielle, leurs magnifiques outils de pierre étant leur seul héritage durable. Pourtant, ils étaient beaucoup plus que cela. Par exemple, il existe des preuves évidentes que les Solutréens ont domestiqué et même monté des chevaux, une suggestion qui a tellement frappé l’imagination du public au XIXe siècle que l’époque des Solutréens a été appelée la « période du cheval de vent ».

Cette idée a été proposée pour la première fois à la suite de la découverte, sur le site du Crot du Charnier, sur le versant sud-est de la Roche de Solutré, dans le centre-est de la France, d’une surface préhistorique épaisse comprenant environ 100 000 ossements de chevaux. La présence de cette couche dite équine, comme on l’a appelée, a également conduit à conclure que les Solutréens conduisaient des hordes de chevaux sur le bord de l’escarpement célèbre en saillie de la Roche de Solutré puis de les  faire rôtir plus facilement les carcasses lors de festins élaborés. Tout ceci n’étant qu’affabulation et ne résistant pas à l’analyse objective des faits.

La Roche de Solutré, haut lieu des Solutréens

La Roche de Solutré est une intrusion rocheuse en forme de coin qui s’étend de manière impressionnante dans le paysage local. Sur son versant sud se trouvaient de nombreux campements en plein air des Solutréens, dont le Crot du Charnier. Pourtant, l’aspect frappant du rocher  suggère qu’il était bien plus qu’une simple rampe de lancement pour les chevaux forcés de sauter vers la mort. Le plus probable est qu’il avait une fonction à la fois cérémonielle et symbolique, bien que ces fonctions soient aujourd’hui perdues pour nous.

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Mal’ta et l’énigme du calendrier sibérien

La culture de Malta-Buret, ou encore Mal’ta–Buret’, est une culture archéologique du Paléolithique supérieur (environ de 24 000 à 15 000 AP) située sur la rivière Angara supérieure dans la région à l’ouest du lac Baïkal dans l’oblast d’Irkoutsk, en Sibérie, en Fédération de Russie. Les sites types portent le nom des villages de Mal’ta (Мальта́), du district d’Usolsky et de Buret’ (Буреть), du district de Bokhansky (tous deux dans l’oblast d’Irkoutsk).

La culture tire son nom des sites archéologiques de Mal’ta et Buret’ (ou Bouret’) dans le bassin de l’Angara. Ces sites ont livré des Vénus paléolithiques de style sibérien (fines et aux jambes étirées), dont certaines représenteraient des capuches et le premier pantalon connu.

Ancient stones denote burial grounds from the Karasouk Civilzation in the open steppe of Khakasia

La plaque d’ivoire de mammouth trouvée sur le site de Mal’ta, situé sur un bras de la rivière Angara, immédiatement à l’ouest du lac Baïkal, est sans doute l’une des plus importantes découvertes de l’ère paléolithique. Sa configuration de ponctuations profondément découpées ou de marques de picots arrondis nous en dit long sur son sculpteur et sur l’époque à laquelle il vivait. Les fouilles menées sur le site de Mal’ta en 1928-1931, sous la direction du scientifique russe Mikhail M. Gerasimov (1907-1970), ont permis de découvrir un certain nombre de maisons dont les murs étaient presque entièrement faits d’os de renne. L’une d’entre elles portait même des fondations constituées de dalles de pierre massives posées à l’extrémité. On a également découvert jusqu’à trente figurines de femmes en ivoire, dont beaucoup sont d’un réalisme si frappant que l’on peut imaginer leurs modèles dans d’épais vêtements de fourrure avec des capuchons du type de ceux que portent encore aujourd’hui les peuples indigènes d’Asie du Nord.

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Hénoch le maitre de justice et révélateur de la Gnose

William Blake

Tradition primordiale et Tradition initiatique

Après la grande diaspora et l’effondrement des deux dernières grandes cultures (Gréco-romaine et égyptienne) la tradition primordiale trouva refuge dans différents cénacles comme les écoles de mystères (Alexandrie) et académies philosophiques .. l’hermétisme dernière école de sagesse se transforma ensuite en « hermésisme » qui n’est que le pâle reflet de la gloire passée.

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Alchimie druidique et hyperboréenne

Ésus abattant un arbre. C’est une divinité de la mythologie celtique gauloise, mentionné, avec Teutatès et Taranis, dans la Pharsale de Lucain (Ier siècle).

Origine forestière de l’Alchimie

De la Gaule chevelue et des origines celtes de l’alchimie

Mircea Eliade a très bien développé ce point : l’homme, par ses activités d’Homo faber, fait les mêmes opérations que la nature sur les bases de l’observation, mais il contracte temporellement les processus naturels par des processus préindustriels qui lui font obtenir des résultats plus rapides que s’il avait laissé faire la nature. En contractant le temps, l’homme accélère son propre processus d’évolution, ce qui sera une des caractéristiques majeures de l’humanité jusqu’au centre de notre modernité basculant vers le troisième millénaire, où ce phénomène d’accélération apparaît maintenant comme exponentiel et sans fin sinon celui de la Noogenèse et son point d’ignition escompté.

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La cabale ogamique des Tifinars, protographie berbère (suite)

Explication des triades du Tifinar, la cabale des sables …

Les premiers éléments d’idées sur la protographie berbère furent émis par le marquis de Morès . Dans une lettre de Kenchela, du 16 décembre 1895, il écrivait à Francis André  : « J’ai trouvé à Alger sur les Origines Berbères un livre qui vous ouvrira des horizons. A mon avis les lettres touaregs ou kabyles sont les caractères runiques et chez les Touaregs  nous trouverons la clé de bien des secrets. »

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La Société Angélique : origine hyperboréenne de l’Alchimie (5/5)

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Lorenzo Ghiberti, de son véritable nom Lorenzo di Cione, (né en 1378 à Florence – mort en 1455 dans la même ville) est un sculpteur italien du Quattrocento, dont l’œuvre s’inscrit dans le vaste mouvement de renouvellement de l’art occidental qui donnera naissance à la Renaissance.

Présentation de la coupe d’or

Cette enquête s’achève sur les rives de l’Atlantique avec ce fameux AA I AA qui fit couler tant d’encre, celle là même dans laquelle nos scribouilleurs de l’AGLA trempèrent leur plume vitriolique !

Est-il besoin de rappeler que la  Tradition ésotérique occidentale plonge ses plus lointaines racines dans la nuit des temps, au cœur des premières tribus sédentaires et agricoles (fin du paléolithique) début du néolithique, vers -9 000 ans) du septentrion qui furent à l’origine des peuples celtes, nordiques, slaves et indo-européens ?

On pourra d’ailleurs se reporter au livre de Mircea Eliade « Forgerons et Alchimistes », pour s’en convaincre.

C’est en effet sur leurs expériences formelles et savoirs primitifs, cognitifs, émotionnels et spirituels ou mythiques (la mythologie cosmogonique et eschatologique restituée des dieux Vane et Ases, apparue probablement vers le 4ème millénaire avant J.C., rend compte cependant de l’extraordinaire perception des arcanes de la Nature et de l’intuition juste des  usages sacramentels, dévotionnels et sacrificiels » qui furent jadis les leurs et avec lesquelles forgèrent-ils, millénaire après millénaire, cette Connaissance hermétique du monde ou notre Tradition secrète, essentiellement orale), que tous les peuples qui s’établirent à partir du 3e millénaire, depuis l’Arctique en passant par l’Europe jusqu’aux confins de la chaîne de l’Oural (et quelque peu par-delà : on trouve trace à travers le véhicule des langues indo-européennes, ainsi qu’il en est, par exemple, du sanscrit et qui en atteste la réelle portée), trouvèrent leurs fondations, purent s’édifier au cours du temps, s’équilibrer et se stabiliser en ces diverses nations, sœurs à la nôtre d’origine gauloise, autonomes et parfaitement distinctes entre elles : irlandaise, écossaise, britannique, italienne, portugaise, espagnole, allemande, polonaise, islandaise, danoise, suédoise, ukrainienne, etc…

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Toutes ces origines attenantes à notre Continent européen, sont donc pleinement redevables d’un seul et même archétype civilisateur, hyperboréen à l’origine ou venu du froid (guerrier par nature et migrateur des la fonte des glaces, au début de l’holocène). Il fut le précurseur de ladite mentalité occidentale. Laquelle ceci dit, demeure toujours l’orchestratrice des registres physiques, mentaux, émotionnels, psychiques, spirituels, religieux, mystiques et ésotériques qui sont fondamentalement les siens. Ces registres dévoilent bien entendu le caractère désormais forgé et la souveraineté affirmée et inaliénable de chacune d’elles tout en montrant et désignant indubitablement une source ou origine commune, à savoir la Civilisation nordique ou hyperboréenne.

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La femme solaire : celtique et nordique

odyssefemmenordiquecahier spécial, offert avec les deux volumes

Sommaire du livre (extrait) :

L’Irlande au commencement, Dana grande déesse des celtes, exploits de Cûchulainn, les Tuatha Dé Danann, l’Ile Blanche, statut juridique de la femme irlandaise, les prêtresses, la reine Guenièvre, Viviane, Mélusine, la ville engloutie d’Ys et le mythe de l’origine, Kalevala, la navigation de Bran, les dames du lac, les fées et sorcières, l’île d’Avallon, le rêve d’Oenghus et la légende du cygne.

Sommaire de la seconde partie :

 les « gestes » connues, statut des sociétés vikings, Freyr et Freyja, la forêt sainte, Loki, les Edda, le géant Ymir, Ygdrasil, Sleipnir le cheval magique d’Oddin, les Ases, la mort de Baldr, la Grande Déesse, les Walkyries, la Valhalla, Skadi, le loup Fenrir, le serpent de Midgard

Les peuples de Dana

Les peuplades celtiques étaient les héritières de sociétés qui n’étaient pas de type androcratique. La connaissance du droit celtique, ainsi que les légendes, nous donne à comprendre le rôle de tout premier plan que jouait la femme dans la société pré-druidique. Même si les Celtes historiques rêvaient leur histoire plus qu’ils ne la vivaient et si, dans la réalité quotidienne, le statut de la femme n’était pas équivalent à celui des légendes, celles-ci nous évoquent un passé plus lointain qui a précédé l’arrivée des indo-européens : les légendaires Fir Bolg, les Tuatha Dé Danaan venus des Iles du Nord, et avant cela, la venue d’un certain Partholon à l’époque mésolithique lors de la fonte des glaces (- 9.000 ?)

Le célèbre tumulus de New Grange, en Irlande, qui date d’environ -3.350, serait une construction des Fir Bolg ou des Tuatha Dé Danaan. C’est le plus connu des tertres, les sidh, demeures des ancêtres et des héros divinisés. Il se compose d’un couloir souterrain menant à une chambre du soleil, illuminée par le soleil levant au solstice d’hiver. Un texte du 9ème siècle, la Courtise d’Etain, raconte la naissance d’Oengus dans ce tertre qui était la résidence d’Elcmar, frère du Dagda, et de son épouse Boand, un aspect de la Grande Déesse. Dagda voulait s’unir à sa belle soeur, et envoya donc Elcmar chez un parent pour s’en débarrasser pendant les neuf mois de la gestation. Oeugus naquit donc sous la terre, fils de la Lumière et de l’Ombre, et plus tard expulsa Elcmar et prit possession des lieux.

Les Tuatha Dé Danaan – le peuple du dieu dont la mère est Dana – formaient une confédération de tribus au sein desquelles la royauté se transmettait par la mère. Ils seraient venus de Grèce et auraient envahi l’Irlande à l’Age de Bronze, suivis par les Pictes (les hommes tatoués venus de Thrace) quelques deux cents ans plus tard et qui finirent par s’installer en Ecosse. Ni l’Irlande ni l’Ecosse ne furent romanisées, et ces deux pays ainsi que le pays de Galles furent les véritables foyers du Celtisme, de sorte que « les îles britanniques servirent de dépôt et sauvèrent les patrimoines culturels et spirituels des peuples européens d’Occident » (R. Reznikov, les Celtes et le Druidisme, p.123).

Lorsque les Pictes et les Goidels d’Irlande formèrent des alliances par mariage, il fut stipulé que les héritages devaient se transmettre par la lignée maternelle. Et chez les Pictes d’Ecosse, à l’époque historique, la transmission de l’héritage et la succession à la royauté se faisaient encore par les femmes au 6ème siècle de notre ère. Dans la mythologie celtique, les héritiers d’un dieu ou d’un héros sont en général les fils de sa soeur, et l’éducation des enfants est confiée à l’oncle maternel. Ce sont les indices d’une société régie par le droit de la femme. On notera aussi la pratique de la « couvade » du mari, ce qui indique l’ascendance de la mère.

La Grande Déesse des Celtes avait plusieurs noms : Dana, Boand, Eithné, Etaine, Macha, Brigit. Macha, par exemple, devint une reine éponyme du site d’Emain Macha, capitale de l’Ulster ; elle avait trois fonctions représentées par trois personnages : une voyante qui est l’épouse de Nemed, l’ancêtre sacré d’une race éthérée, une héroïne guerrière qui meurt au combat, et une mère paysanne qui accroît par magie la fortune de son mari éleveur, et qui meurt en couches. Elle résume les trois attributs de la reine irlandaise : la prophétie, la force armée, la possession de bétail.

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